Basa

- rn - Le grand doctem <le l'Eglise était de race lornl.J::irde~ s::i famille brilla il de l'écl::il de la noblesse, il vit Je jour à Aoste, il se sanctifia el s'illustra loin de son pays natal. Ce que ful sainl Ansr.lme au x1m0 siècle, Allon le fol anlérieuremenl, nu xme sib~le. ln férie tu à I' il rchevêque de· C:rn torbéry en gén ie et en vertu, l'évêque de Verceil lui donna l'exemple du zèle pour le m[linlien de l::i discipline el pour le salut des ~mes. Issu, comme lui, d'une famille lombarde, d'extraction mên~e royale, Allon chercl1[l, Join d' Ao .~ le, avnnl sainl Anselme, le secret de l::i sainteté el trouva les honneurs de l'épiscopal, l'auréole de la science el de la gloire. Tous deux furenl de valeureux champions de l'Eglise el devinrenl l'ornernenl de leur patrie. Terminons ,ce travai l sur Atton, trop heureux si nous avons réussi par nos recherches· à répandre un peu de lumière sur le fait si controversé ùe son origine. La question que nous avons soulevée n'a pas reçu ici sn solution; Cilr nous n'nvons pas b prétenliùn de croire que les t1rgurnents invoqués en 11otre faveur soient péremptoires. Animé du désir si légitime de revendiquer une célf>brilé à notre pairie, 1ious avons essnyé de grouper autour de nolrc senti· ment qt.:elques preuves d'induclion. EL combien d'opinions justiliées aux yeux de l'histoire ne reposent q11e sui· des preuves d'induction, quand il s'agit d'époques et d'événements cnvelopp1\s d'obscurités! Que des critiques plus habiles el plus heureux écartent lous les voiles, el nous n'hésiterons pas à faire le sacrifice de notre thèse chérie.

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