Basa

i) - une ..iate certaine de ce déplacement, mais je ne crains pas d'errer en disant que c'est à la veille tic l'entrée des troupes de la république fran,;aisc d1~ hideuse mémoire d;ins la vallée d'Aoste. Les soldats i>ans culollcs bris<1ient, souillaient, déflguraient Id 1no11urne11Ls auliques religieux cl profanes qu'ils ren· conlr;:iienL sur leur passage. C'est alors que pour soustraire ce qu'il y avait de plus précieux dans 1101.re cathédrale et autres églises de la ville, les :~ cigne u rs de Ch<1llund-Aymavillc auront demanJé ù l'évêque el au chapitre. l'aulorisalio11 d'emporter el de c;icbcr soigneusement dans leur château d'Aylllil• vi lle les monunrnnts funéruires de leurs ancêtres cxisl:rnts soit dans la cathédrale soil dans l'église de Sili nt-Fra nçois (1) . . Cc qui est certain c'est que pendant l'espace de trois siècles el de1t1i environ la pa1:1ie de la mos;iï· que forrnanl aujomd'hui une espèce de bosse en saillie de 28 millim ètre s, a été occupée par Je mopumenl funéraire du cornle François de Challiind. C'es.t . donc grât:c à l'existence de ce mo11ume11L ('l ) Ce fut dans la même circonstance que fut emporté le précieux: tableau que l'on voyait avant :1794 derrière le maître-autel. Le comte Rèné de Challand, son épouse Mincie de Portugal y étaient représentés à genoux ainsi que leurs filles Fernande et Isabelle. Le tableau ou une partie de ce tableau a été retrouvé, il y a quelques mois, dans le galetas du château d'Aymaville et a été donné par M. le comte de Ca sti glion e à l\T. le chevà lier Avonclo nouveau propriétaire dLl château d'lssogne qu'il parait vouloir rétablir dans S\Hl <Ïncienne splemleur. ·

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