2 = nourris, habillés, et assistés clans tous leurs besoins. Une communauté de huit PETITES SœuRs leur prodi· gue tous les soins avec une sollicitude vraiment maternelle. Cet admirable établissement n'est que d'hier, il n'est pas même encore parvenu à l'état de corps moral. Il doit son existence au Révérendis· si me Père Laurent d'Aoste, résidant aujourd'hui à Chambéry, comme Provincial de son Ordre. Les rares talents que le Seigneur lui a départis, et le saint usage qu'il en a fait, ont procuré au pauvre volontaire de J. C. les sommes nécessaires pour dolci· sa patrie de ce nouvel asile de la misère. Celle maison n'entre pas dans le cadre de ce mémoire. Ici tout est neuf; et l'emplacement du Refuge n'était naguère qu'une prairie, Ancienne propriété du· mo· nastère du Grand S. Bernard, elle passa en 1752 à !'Ordre des SS. Maurice et Lazare, au }lrofil de l'hôpi· !al mauricien d'Aoste, duquel ce Lerrain fut acheté, '1ans l'unique but d'y élever une maison hospitalière ~ les pauvres el les vieillards abandonnés. § _.2d. HÔPITAL DES MALADES, SOIT HÔPITAL MAURICIEN. L'hôpital Mauricien, qui vient d'être nommé, est l'hôpital des malades bâti presque au centre de la ville, du côté du midi; c'èst l'Ordre des SS. Maurice et Lazare, communément appelé la SAcRÉÈ RELIGION , qui l'a établi et qui l'entretient. On n'<i pas oublié
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