Basa

= 4= Le zèle des administrnleurs du nouvel hôpital el les legs successifs qu'il a reçus l'ont faiL parveuir à l'étal florissant où il se Lrnuve. Le nombre ordi· naire des lits pour les malades est de quatre vingt six, donl dix-huit pour les enfants au dessous de clouze ans. Mais ce qui étonne, c'est que les personnes riches, el d'ur1 rang élevé même, désirent el demandent d'y être admises et lr<iitées, en payant, à l'instar des aulres malades, quoique dans une chambre séparée de l'infirmerie commune. La vigilance et la bon lé de M. le Directeur, l'habileté el les alleu lions des méd ec ins, la qualité des médica· ments que sa pharmacie prépare, la propreté qui y brille, les soins affectueux des Sœuns DE LA CI:JARITÉ: et des autres personnes allachèes au service lui ont mérité celle confiance spéciale. Thiais cet établissement encore, qui ne remonle qu'à 1773; n'est poinl un des anciens hôpitaux qui rn'occupcnl. § 3rne. L'HosrICE DE .C11AH ITÉ. Quel sera cet hôpital déjà éxis1ant dans la cil6 d'Aosle, à l'accroissement duquel la S. Religion devait appliquer les biens de MONT Joux à elle don· nés, si elle n'avait pas préféré bâtir un hôpital nouveau? Je ne crois pas me tromper en jetant les yeux sur l'hôpital de charité q11e la Ville possède ù l'extrémité occidentale de la rue de Marché-Vaucfon

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