Basa

= JO = y donnait l'hospitalité aux pélerins. Une telle desti. nation des avoirs de cet hospice de charité se cons· tale aussi par un recours, que le Conseil d'adminis· tralion de cet hôpi·tal adressa à S. M. le mois de mai 1789, contre l'arrèté pris pur le comité établi duns ce Duché par billet royal du 15 mai 1788, de faire retire1· el soigner un maniaque dans le dit hôpital de Charité. Le même recours nous apprend que, lors de l'établissement du quartier des troupes, on avait offert dans cet hôpital Lous les secours dont les soldats malades auraient eu besoin. Er.fin, comme pour prévenir la question qu'on allait faire, comment cl par qui s'exerçait l'adminislralion pratique de l'hôpi· ta!, il déclare que cet établissement " fondé en 1657 (( pour y RETIHER LES PAUVRE!li CITOYENS HONTEUX et (( LOGER LES PEL LERINS' OUVERT ensuite aux enfants « exposés, au nombre alors de 54, qu'il entretient, " outre seize pauvres citoyens, EST RÉGI par UN SEUL " ECCLÉSIASTIQUE, ch nrgé c;le veiller sur tou.!i les objets « quelconques qui regardent la culture des biens " qu'on tient à la mnin, à l'exaction des cens « épnrs, etc. n Tout pesait ninsi sui· l'ecclésinsliquc recteur, seul chargé, selon l'esprit du fo1Hfateur, lit· on dans un autre écrit, sous l'administration du Btivm• Évêque, Syndics et CONSEIL de cette cité, du soin des biens fonds. . . que l'on tient à la main; de l'exaction et poursuite des cens épars du capital cl' environ 104000 , placé dans 48 paroisses; clu registre des pellerins, de l'entrée et sortie des citoyens recou- ·vrés et enfants exp~sés; de la vigilance sui· les repas, ~ ducatio11 et conduite. sur le pl:1ccmcnt et déplace·

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