= 13 =- ~ Art. 16 (et dernier). Enfin comme d'après le « testament des frères Ducreton, l'hôpital doit avoir « exigé des sommes assez considérables pour servi1· « surtout à faire apprendre des métiers à des enfants " trouvés, Nous voulons que son Bureau de direction " propose incessammeul les moyens à adopter pour " que les intérêts des susdites sommes soient emplo· " yées de la manière la pins utile au public, selon " l'intention des fondateurs, Nous réservant de donner « sur le rapport qui nous sera fait tel règlement " que le cas exigera. (( Nous Mandons à tous ceux qu'il apparlieudra « d'observer el de foire observer les Présentes, et à « Nos Senat el Chambre des Comptes de les enregis· « trer, car ainsi Nous plait. Données à Turin le 10 « du mois de mars l'an de grâce 1795, et de notre « règne le 23me signé etc. » Bien de changements successifs se sont opérés sans doute daus l'hùspice de charité, durant celle période de quatre vingt ans, et tous sans doute à l'avantage de l'établissement et au profit des pauvres recouvrés. Les enfonts exposés sont, depuis un lustre environ, l'objet d'une administration diverse dans une mnison près de la ponteille Perron, au couchant de la grande place el sur la ruelle qui conduit à l'Archel, sous le nom d'hospice de l'enfance ahan· do11née. Les pélerinages ont cessé et l'hospilalilé à exercer envers les pélerins n'a plus parlant oc· casion d'être pratiquée. La domesticité es l aujourd'hui réduite a une servante occupée ordinairement à la couture, le soin de la cuisine el cle la lingerie
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