Basa

= 24 = << ni boissons. Les lrois lits étaient alors sans cou- << vertures ni linceuls. La moitié àe la maison ser- « vait à l'hospitalité, l'autre moitié élail louée à un << certain Maurice Garin. >l ·Si nous remontons vers les temps plus rapprochés de sa fondation, nous apprenons pa1· les actes de visites archidiaconales déjà cités de 1416-1422 qu'on y maintenait six lits, el dans celle dernière visite le recteur, interrogé sur les obligations de l'établis· sement, répondit que l'hospitalité exigtfe consistait a maintenir six lits pour loger les µelerins, dans leur passage ci Aoste, el à leur fournir lits el feu. Interrogé encore si les Rév. prieur el religieux de Mont et Colonne Joux devaint y être reçus; ils ne doivent pas y venir, dit·il, parce que le devoi1· de l'hôpital est de recevoir les. pauv res. (1) Une autre obligation de l'hôpital Marchévaudan . était de payer le jour de la conversion de St Paul (25 janvier) 1° 0 , 75 au Duc de Savoie, 2° 1, 25 à l'église de la Cathédrale, 5° 1, 90 au sacristain de la Cathédrale, 4° 7, >l aux religieuses de s1e Cat!lérine, 5° 1, ,, au recLPur de la chapelle de St-Vincent de Malherbe. Cette dernière redevance, imposée sur l'enclos de l'hôpital est consignée dans l'acte de vente de l'enclos en 1774, et livres vingt, somme· (l) Rector . . . interrogatus quam hospitalitatem debet .tenere respondit: debet manutenere sex lectos et peregrinos extraneos se transferentes et redeuntes recipere et ipsis ministrare lectos et· ignern. Interrogatus si debeat recipere priorem et religiosos Montis et Columpne Jovis, dixit quod non debent venire, quia hospitalis est recipere pauperes.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=