Basa

= 25 = capilaln d_e celte rente, furent déduites au profil de l'acquéreur sur le prix de la vente. Tous ces petits cens passifs du recteur de notre établissement ne sont, soins contredit, qu'un souvenir des faveurs et des legs fails à son profil. Le nom de ces bienfaiteurs a dis paru , el je ne dis Lingue que celui du Chanoine Jean d'Ollomonl, curé de Valpelline qui par son testament de 1445 lègue un lit et quatre linceuls aux hôpitaux de Marchévaudan, de Na buisson, de Rumeyran et de St-Ours d'Aoste. Mais si le Seigneur a permis qu'on les oubliât i·ci bas, Jeurs noms restent gravés en caractères ineffaçables dans les cieux el dans les fastes de l'éternité, el leur gloire ne sera que plus éclatante au grand jour des manifestations. Dans leur vigilance sur les hôpitaux. les évêques diocésains semblaient, en visitant l'hôpital de Mnrchévaudan, n'avoir en vue qne d'en procurer la soigneuse conservation, la bonne administration intérieure, el l'exact accomplissement des pieuses intentions des bienfaiteurs. Ils ne parlent que de son mobilier, de l'étal de ses domiciles, et des obligations qui pèsent sur lui, sans dire un mol de ses revenus. Mgr Ferrerius pourtant enjoignit au recteur de se présenter personnellement devant lui, dans un délai fixé, pour exhiber son litre de r.:cleur, la fondation de l'hôpital et l'ir1venlaire de ses avoirs. Quels étaient donc ses avoirs? II ne m'a pas été donné de retrouver cet inventaire, s'il a été exhibé, el je ne puis que m'en rapporter à l'état sornrn<iire et général des divers bénéfices du diocèse, déjà mentionné de

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