= 28 = de cet ancien hôpilal. M. et Mme m'accueillirent , avec une courloisie exquise, ils me firent parcourir les appartements, passages et endroits .dé la maison d'où je pouvais considérer l'ensemble et le délai! de cet emplacement avec Ioules ses adhérences. En me monlrant le jardin, Mme me dit qu'en creusant autour d'un arbre pour en arracher les racines, on avait découvert les restes d'un cadavre, dont on a reconnu l'habit ecclrsiastique (soulane) el que souvent, en tournant la terre pour la cullure du jardin, on avait trouvé des croix, des parties de chapelet. On concluait que ç'avail été là un cimetière de l'ancienne chapelle de St-Vincent de Malherbe' qui le confine au .nord. M. el Mme Villot semblaient ignorer l'existence de l'hôpital de Marchévaudan. Là donc aura été le cimetière des pèlerins qui mouraient dans cet hôpital, et peut-être encore des religieux de Colonne Joux que la mort frnppait dans leur hôpital d'Aoste. Et pourquoi ne croirai·je pas qne la croix de fer. existant encore sur le mur près de l'entrée actuelle de la partie rustique des dDmiciles, indi· quail le champ des morts de c.et hôpital? Ce n'est pas .tout, avant de me retirer M. et l\tme Villot eurent la bonté de me donner en· communication, (avec faculté de l'examiner et d'én transcrire même ce qu'il me plairait), l'acte 'de vente passé par la S. R., au nom de l'hôpital Mauricien d'Aoste, au sieur Robbin Etienµe, (t) de qui M. Villot chirnr- (i} Vente pure faite par le sieur notaire et praticien François Arnédé Prince, en qualité d'économe des biens
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