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= 44 = les pèlerins no fitrent pas étrangers a11x disposit.ic,ns des fo ndateur!'.>, s'ils n'ont pas été plutôt' le princ ipal objet de leur charité. « L'hôpital de Nubuisson soit " des Colonnes, écrit Tillier, dans l'enclos de la " cilé, ét,aùli pour les pauvres prêtres el pèlerins " passants, nussi dolé de llo11s rnraux el censes a " été uni à la mense épiscopale par bulles du pape « Calixte Ill de nom en faveur du B.évme évêqne « d'Aoste Antoine Des-Prez, fu ]minées le 11 oct. « 1457 par le Révd Prévôt Je Verrès, Pierre De « Chissé, comme commissaire apostolique. " . . . Arrêtez, hommes du siècle, arrêtez sur vos lèvres les paroles malignes qni :illaient vous échapper aux mots cl"union de l'hàpital d la mense épiscopale. li y a loin de la signification des paroles union d la mense, :rn sens acluel des mots annexion, incamération si chères à nos statolâtres. li fallait nssurérnenl quatre siècles de progrès pour y trouver de l'analogie. Gardez; dirai-je à ces messieurs, votre pieuse indignation jusqu'à ce qu'elle soit moins injuste. Secourir les pauvres a été el sera toujours un des soins les plus constanls el les plus chers de la sollieituile pastorale. Mgr Des-Prez demanda el obtint l'union du dit hôpital pour augmenter, non les revenus de la mense, mais les aumônes à dislrilrner aux pauvres, de tout le revenu du bénéfice supprimé, que n'absorberaient pas les frais de l'hospitalité requise, et qui apparteuaienl jusqu'alors au bénéficier recteur. Le S. P. , en accordant l'union demandée, ordonne que ce qni resterait des reve nus de col hôpi tal de Na buisson ,

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