BASA

-·· 120 - qu ~ils cfoivcnt pa sser ho.rs de leur maison. Ex,J< rto, rous. (lirai-je, crede Roberto. Ce généreux accuei l ê\ t généraT,. If est spontané, ii est admlrabfe. Ne soyez pas étonne,, me dira qnelqu ' un , de cette eflusion de eœur, de cette bien!'aisance des habitants de Nus envers les pieux pélrr ilis'. Pourrait-n en être autrement ? Le ~ang de leurs ancêtres ,, fequ13l ~oule encore dans leurs veines, n'est-il pas comnù~· intprégné de ch.qri;té ? Depuis fe berceau jusqu 1 a la tombe,. ils ont été tpus l~s jours à r ecole de la chari ié pratiqu e~. C,.est une vévité 1 rnus l'"avez µeja chanté· à dherses· r 0'-· prises dans cé ipémoire, c'est une vérité qu 'a touj,out&· confirmée l'expéri(1nce : fes m~i son s religieuses ~ont la pro– vidence des infortunés du pays oû elles se placent,, le· pauvre trouve toujours à leur ptrrte son pait] de chaque jom'. Et Nus a vu depuis des siècles et des sièclflS les: enfants de saint Benoît et de saint Domi:rriqu e se succéder e l O"C'COpei' Jè pi"leuté, ou fut éri gée son église paroissia~e. t e prièur mèil\~ eq était le curé ( 'l ). Les prrmiers ont d.esservi ce tte ?aroisse- jµ squ'en ·1588, et pa1~ disposition d~ Sa Sain_Leté Sixte V. les seconds ont rempli immétli~fement la même charge j n ~q11 'en ·177 6, que le saint Office reno rça à ce prieuré et à tou s ses biens et arnirs~ mo- yennant li vres tleux mille huit r.ent s, dont 800 furent payées par le curé et 2000 par la Commune. ('l) Le prienr de Nµs i;iommai ~ à. 1 .. ~qre àe safn t Vincen t. Cette derni ère aurait-eHe été donn_ée au même or dre posté,- 1·ieuremenl ;'1 Nns, et pla:cée sons fa dépenda nce de son ainée,. uù èlail le P.rieu1: ~

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