BASA

- 124 -- il semble avoi1' été auparavant compl ~ t2 ment assujetti, if est clair néanmoins qu'il en était parfaitement distinct 1 p1u;que le:; d1·oits de l'un sont tout differenis de ceux de l'autre, sut• les avoirs délaisses par les passants qui seraient morts à Champave. Jusqu 'ou faudra-t il remonter pour trouver S<A fondation ? Je ne me pcrmelll'àis pas pourtant de la plaçer av:ant la fin Ju XII" siècle, parce qu ·aucune· mention. n'en est faite dans les actes de cession des egI ses. de Chaml)ave et Arnad, et des autres biens que l'Abbaye' de Fruc~ua,ire p~~seqait dans la vallée d'Aoste, le.squels passèrent en 118 /I et en 1182 à la prévôté de Verrès • .J'opinerais ainsi que l'hôpital de Cbambave, dont le droit ~' avoir p.our un tiers l'hoirie des voyageurs y decédés, esb reconnu en · 1285 être d'anc:enne coutume-, ne saurait être postérieur à la fin du siècle précédent. Son ().ssujettissement jusques··là aux prieurs de Chambave n'insinuerait-il point qu'il est dû à l'un d'entr'eux 1 ou du moins qu'il leur aura été confie et placé sous leur auto– rité par le piPU,X fondateur qui l'aurait établi ? Puissen t d'autres ~echerches porter à notre connais~ance quel a été le but principal de cet hôpital, quels en ont été successi– V(})llent les revenus et les. bienfaiteurs pi'incipaux ! L'acte de visite pastorale faite à l'église de Chambave par Mgr Moriselti en 1 4,16 nous apprend que cet hôpital desservi alors par Je recteur laquemet1M avait l .. 'obliga~ioQ de g~rdflr

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