BASA

133 _..... ."lIÎ ' siècle donnait .un de ses curés aù siége episcopal d~ Sion , le seignenr Boniface, auquel succéda Aymon son consin, l'un et l'autre de la famille de Challant, et des branches de Chatillorr et de Cly. Cette hal :e faite, je continue ma route en descendant presque aussitôt sur la pente assez rapide de la partie orientale d~ 'Chatillo fü Bientô t j'aperçois l'humble clocher des en– fants de saint François; voici les degrés par où l'on descend dans la chapeile et le couvent des capucins, que les barons de Chatillon ont fondé dès 1633, et où la p()pulation de Chatillon et du pays est heureuse de trouver aujo :1rd 1 hui enco1•e cinq religieux de cet Ordre. Daigne le Seigneur les y conserver sans interruption, jusqu 'à la fin des siècles, tel est un de ses vœux les plus ardents ! Q ~10ique occupé de tous ces beaux souvenirs qu'on se rappelle aisémr,n t en longeant Chatillon, je n'ai pas perdu de vue le .but qui m' y a cor:idtlit. Et de ce point de ma route jP-tant un coup d'œil jusques à J'ex.trémité orieqtale que je vois, je me demande : Où était donc à Chatillon cet ,l1ôpit;il, l'objet de mes recherches ? Je découvre accol ée au C!)UVeU<t une Salle d'asile pour les enfants de quatre à .huit ans, tenue par deux sœur'l de Saint Joseph d'Aoste, ,iittxquelles le rµ unici pe . de Chatillon a confié aussi l'ins– truction élémentaire de ses filles. A quelque distance de. là, . j';ti rencontré une caserne de soldats des compagnies dites 9

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