BASA
137 - trrl pour les pèlerins dta.it la même maison lJfacltel et Clwppuis, en face du couvent des Capucins. Il résulte clairement de ces données que l'hôpital de Chatillon remonte au XIP siècle, qu'il appartenait aux religieux du Grand-St-Bernard, qu ' un d' en'. re eux en était le recteur ordinaire, qu'il était au profit des pélerins, pour le logement desquels il devait y avoir au moins deux lits, qu 'il possédait des biens, et qu'il se trouvait au nord de la ru 3 principale de Chatil– lon, vis-à-vis du couvent actuel des RR. PP. Capucins~ Ces deux derniers points deviennent certains à la vue de la notice que vient de me donner ces jours derniers M. le chanoine Dominique Noussan. En voici la première partie : « Les chanoines du Grand-St-Bernard avaient à « Chatillon un hospice de charité dans lequel ils recevaient, <c nounissairnt et logeaient les pélerins et les pauvres « Yoyageurs. Cet hospice se composait d'une maison ap,p.e– « lée cloître, d' une cour et d' un jardin; la maison et la. • cour désignées sous le n° 5'755 du cadastre de Chatillon « comprenaient 7 '1 toises (mesure ancienne) et le jardin « 11 9, d'après le numéro 11 90 du même cadastre. A « l'époque où ces religieux furent dépouillés de toutes « les propriétés qu 'ils avaient dans notre pays, l'hospice « de Chatillon subit le sort commun de·leurs autres hospi– << ces; il fut dévolu à l'hôpital des Saints Maurice et « Lazare d'Aoste. Quelques années plus tard, il pa,ssa, (p1,tç
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