BASA
- 1:J9 - f: umiana-Chal 'antyendaitde 1 184.1 à 1845 à la Commu ne– de Chati llon le pre actuel de la foire, connu sou s le nom de pré d<~ l'hôpital. Cette pjèce de bien n'a11ra pas été la S '.~ ule vendue par la Sacrée Religion arnc l'hôpital de Chatil'on . Pendant ces six cents ans d'existence, cet asile aura t-il pu jouir constamment de cette prospérité que sembl e lui avoir assurée !"esprit de charité dont la maison du Grand-St-Bernard a toujours été animée ? Hélas! l'Eglise est comparée à un vai sseau en pleine mer bien souvent ~gité par la tempète, et l'Lôpilal de Chatillon a eu aussi ses jours mau vais. En feuilletant les actes des visites épisco– pales de celte paroisse, je lis dans celle de Mgr Ferrerius Barthélemy ( 1596) que le rec teur de l'hôpital n'exerçait plus les fonctions d'hospi tal ier par lui-mème, et qu 'on avait cessé de recevoir les pauvres dans Ia maison destinée à cet eŒet, bien plus que ce tte maison tombait en ruines,. qu 'elle était sans toit et rédui te a l'étal de chesal, domufi dirntam sine tectrJ, immo solnm casa!~. Mai~ si la maisou, où se recevaient les pauvres pélerins, était dans ce triste état, l'habitat:on du recteur était sur pied. On y trouva une femme gagée pour donner l'hospitali té aux pauvrns, n'ayant pas d'autre obligation , disait-elle, que celle de les recevoir dans la maison. · Le mobilier de ce t hôpital con– sistait en trois lits san& paillasses ni matelas ~wec quatre ·
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