BASA

HôPITAL DÉ st-VINCENf L'Eglise venait de célébrer là fête de sainte Anne ( 1) 1 le soleil ardent de juillet avait embrasé l'almosrihère de ses feux; et je me réjouissais- qu'il eût déja fait les 4/5 de sà course journalière, lorsque je quittai Châtillon. J'avais parcouru un kilomètre environ, et je me trouve en face du nouvel établissement de bains qu'on a bâti au nord du chemin, il y a quelques ahnées. Après v.ingt minutes encore de marché sur cette route montueuse que les Cantonniers ont soin d'arroser pour en abattre la poussière, et Où j'àvais rencontré quelques charmantes voitures aux chevaux fringants, j'arrive à Saint'-Vincent. Je ne devais pas m'atlêndi·e, dans une commune champêtre, à cette espèce d'élégance modeste qui frappe mes yeux; dès mon entrée dans cette bourgade. Ne soyez pas étonné, me dit mon compagnon de voyage, de cet air de bon ton que vous remarquez avec une agréable surprise dans le bourg de Saint~ Vincent. Vous connaissez sans doute la description (i) Par décret du i août !879; Je S. Pontife Léon XIII a élevé au rite de double de seconde classe les fêtes de saint Joachim et de sainte Anne.

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