BASA
- 157 - Vincent, et il y recut des injures de la part des sîeur.s Thua et Astesan. La Cour Romaine, informée de ce fait, ne laissa pas maltraiter ceux qu 'un esprit de piété portait à. visiter les · tombeaux des SS. Apôtres à Rome, et bientôt un rescrit pon tifical déclara les dits Thua et Astêsan frappés d'excommunication. Des peintures, qu 'fln voit encore sur la façade de l'église de Saint-Vincent, semblent dire que les chevaliers de saint Jean de Jérusalem ont eu, dans le temps, des établissements .dans cette paroisse; et peut– être même dira-t-on que l' église paroissiale actuelle était leur église; car la tradition porte que primitivement l'église de Saint-Vincent était fa où se trouve présentement la Cha-: pelle de Morron. Il. serait ainsi facile d'avancer que l'ancien hôpital de cette parois:;e était un hôpital de ces religieux chevaliers. Cependant les actes qui restent et qui en font ' mention, donnent clairement à connaître qu 'il était confié. à la Maison religieuse de saint Gilles de Verrès, et dirigé par un de ses chanoines réguliers. Une charte des archives de ce couvent parle du Rév. chanoine régulier Jac– ques comme recteur du dit hôpital de Saint-Vincent, sous c'est là le re liquaire porté de Rome, à son retour, par le pèlerin Nicolas de Bosco, chanoine d'Aoste, et que les reli– ques qui y étaient renfermées devaient se diviser entre la cathédrale de Genève, le prieuré de sainte Hélène, l'église de Sarre el de Chesa let et l' hôpital de la Cluse. ·
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