BASA
- 162 --- s'ùt' ce point éleré de la cô te de saint Vincent, on në pül s'empècl1er •d'y prenùre un moment de repos, pour jouir du charmant cou p d'œil que ce site vons présente dit centre de la vallée d' Aoste, sur une étendue de six à sept lieues. On part comme à regret, et laissant à sa droite le sentier par où l'on était monté dès l'aube du jour, on descend à gauche à travers la forêt sur Emarèse, où s'explüite aujourd'hui une carrière d'amianthe, que la Com– mune, dit-on, a vendue depuis trois à quatre ans au prix de 25 à 30 mille livres. Je doute qu'elle ait jamais tiré à la fois un tel profit de ses anci ennes mines d'or et de cuivre. (Voyez la Vallée d'Aoste sur la scène par le Curé Gérard, chanoine d'Aoste, 1862). La population était toute endimanchée, eile solennisait pieusement sa fète patronale (saint Pantaléon), et son bon curé en était joyeux et content. Quel voyageur, de notre robe surtout, n'irait pas directement à pareil jour, frapper à sa porte ? Je me serais gardé, moi, de ne pas le faire . Je l'ai connu dès av"ant son adolescence, et durant les années qu'il faisait ses premières études aux pieds de son clocher de Donnas. Son amour d'alors vit encore. Il m'accueillit à bras ouverts, et il se fit promettre de rester chez lui jusqu'au lendemain au moins. J'ai profité de ce& instants pour terminer ce troisième chapitre.
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