BASA

165 - · h Î 1 l' Xtrèrne <le l'horizon que r (;n a h Em ari· ~è. "'faii< oublié-je que c·est in (oraminibus petrae, in c111•r'r11a ma– ceriae, que r époux des cantiques trourc belle et aimab le l'àme qui s'est consacrée à lui, et qu 'il arnrn it éco ule r sa prière ? So upireriez-vous ap rès la solitude des déserts 9 L'oraison vous plairai t-elle ? Fi x.ez ~vous ici : sovez curé de Saint-Germain, et vos vœux seron t s;llisfaits. Votre ermita;;e serait le pendant expressif des sites l(~s plus clie rs aux sai nts Antoine et Hi lat·ion . Plus heureux qu 'eux, vous logeriez, dirai-je, côte à côte du DieLt d'amour incarn!~, qui, depuis des siècles et des sillcles dLjà., v réside le jour el la nu it, caché sous les figures eucharistiques. En vain, les divera sèigneurs de ces lien x. ont-ils successi– vement abandonné leur château . En vain, cette place vit-elle disparaître en 1661 le de rnier des soldats de sa nom– breuse garnison . Qui plus est, en vain la paroisse d'E– rnarèse en a-elle été dé tachée irrérncablement dès 1 171.'7 ; en vain, enfin a-t-on constrnit ailleurs la rou te proYinciale, il y a vingt-deux lu stres, et quitté la voie romaine suivie jusqu'alors. L'église de Sain t-Germain , élevée dès son ori– gine sur cette voie, dans cet endroit si adap té à un coupe-gorge, pour la consolation et la sùreté des passants, est demeurée debout. Le Sauveur des hommes, qu oique livré à un isolement plus complet, n'a pas cessé dr rester ~l ce

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=