BASA

170 - r,ons a\'ons toujours vu si exact et si peu oublieux dan& ses exigences pour le maintien des édifices ou des établis– sements soumis à sa sollicitude, tels que les hôpitaux, Mgr Ferreri, dis-je, se borne ici à l'ordre de fa ire !"in– ventaire de ses avoirs. Je ne sais point par quelles cir– constances l'hôpital de Montjovet est passé entre les mains du Conseil communal, qui en eut l'adminis:ralion dès le· commencement du XVW siècle. L'évèque Martini , faisant sa visite à · l'église de Montjovel, visita l'hôpital du dit lieu le 5 juillet 161 4.. Il est écrit dans le procès-verbal de cette visite qu'il y trouva un administratettr nommé par le Syndic et la Commnne dn lieu. D'après ses. allégatio·ns, cet administrateur recevait pour ses services de Jacques Varisable et consorts la somme de quinze gros, et les fruits d'une treille au-dessus de la roiite, propriété de l'hôpital~ « Fructns tlwpiae quae est supra viam publicarn, iuxta domum constrnctam per illos de pecyon ante lwspitale. >) Interrogé sur ce qu'il donnait aux pau vres, il répondit qu'il prépa– rait et con:s ignait aux pauvres un lit avec des linceuls et des couvertures : respondit quod parat et cons~r;nat paupe– ribus lectnm cum tinleaminibus et coopertis. L'acte ajoute: Nous avons vu dans la chambre deux lits. Ayant connu que la négligence faisait perdre à l'hôpital plusieurs de ses legs et de ses droits , Mgr fit avertir la Commune de pour-

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