BASA
- 172 - ne l'l~sonne plus a ms oreilles, le bourg de Monljü\"Ct ne relient plus aujourd'hui que ce nom, de tout C(' qu 'il avait jadis qui le di stinguait. Placé qu 'il était là comme dans un port de mer, au déboucll é du défilé long et scabreux qu ïl fallait franchir pour aborder la vallée cen– trale d'Aoste , il ne pouvait pas ne pas être aussi la station inévitable de tout voyageur. La nouvelle route ouYerte a grands frais en 1 '7 '71 laisse de cùté ce Bourg, et passe à une grosse port~e de fusil au-dessus de lui. Et qui aujourd'hui passe dans ce village, acculé et resserré entre la Doire et le tas compacte de rocs échelonnés pèle-mèle derrihe lui jusqu'à la hauteur de la route, sous l'effra- 1ante roche qui passe sur lui ? Il a perdu jusqu 'à son presbytère et son curé, dès '1843. Son église devenue une chapelle rurale vingt ans plus tôt déjà, lors de la cons– truction de la nouvelle église paroissiale sous le mème Litre que l'ancienne de N.-D. (la Nativité), est à deux forts .__ kilomètres de distance du bourg. Le curé sous lequel ell e a été bâtie, le Rév. Charles J. Pantaléon, y vint depuis lors du bourg célébrer, à chaque fête de précepte, les !"onctions paroissiales; mais son successeur, le név. Dalbard Pierre– Antoine, eut son habitation et sa résidence auprès de l' égli– se nouye!le. Décrétée et commencée sous Mgr De la Pal– me, adievée et bénite sous Mgr Evase Agodino, elle fut consacrée le 8 mai 183 '1 ( ) par Mgr Jourdain qui par
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