BASA
- 173 - i::on '' 7.C:C, ses soins et ses subsides fit construire fa maison curiale. Son cimetière se ul lui reste, il peut encore y cnsen:lir SC\S habitants, lou t en faisant né.anmoins les· obsèques religieuses à I" églisc no1tmile. li est peu de commun('s d'une superfieie territoriale aussi élendue que )Ionljoret, surtout avant l'érection de Cliamp– de-Praz et cl ' Emarèsc en paroisses dans le X. Y Ji et XYIll s it~clcs; clics fo rment actuellemcnt deux. communes spécia-· les et di stinctes. Le Bourg de Monljovet en fut toujours le pri ncipal village et le chef-lieu. Ce demier titre ne saurait lui manquer encore, mais ne serait-il point sans aucun avantage et comme on dit tilulus sine re ! Car la salle des réunions du Conse il et des élections communal es, arec les écoles élémentaires, est unie au presbytère actnel et fait corps avec lui. Le Bureau de la poste aux lettres et le débit de sel et tabac sont à quelques pas et en face de l'église, dans la maison dite le Palais, entre la route nationale et la Doire. La population de Montjove t devait monter à trois mill e et qu olqu(•s cents âmes au moins, car ell e en a aujourd ' hui encore, y compris celle d'Emarèse et de Cbampdepraz, 2800 et plns. Il fallait assurément plus d'un curé pour soigner 11n peuple si nombreux, et surtout disséminé dans des ha– meaux si éloignés de l'rglise et les uns des autres. N'avait-il pas déjà, me direz-rnLLS, deux paroisses : l'église de Saint-Germain qui comprenait Emarèse, et l'église de Notre-
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