BASA

HOPITAL bE VERR~S t és poumons se dilatent, et l'on respire à J 1 aisè, fors"" qu'en franclù sant les den\;ers rocl1ers qai sèmblent ferme1· le lon3 défilé de ~lontjovet, on se lronve à l'entréè du bassin de Verrès. Sa belle camr:agno, sur uh plan légère– mrnt inci.iné, forme un 1calène de kilomètres carrés 2, 25, ayant !a Do ire pour b'.lst\ et son sommst au débouché de la v<dlée de ChalLnd-Ayas. tà sont alignées et grou pées les maisons de Veri·ès, di" is<l en deux parties presque égales par l'Evinçon, torrent. qui descend de la vallée latérale 'et se dirige vers la Doire. Celle qui est au levant s'appelle le bourg de . Verrès, l'autre porte le nom de l\fartorAy: elles rnnt unies par le beau pont de pierre de la route nationale. L'une et l' antre se donnent la main et ne font 'qu'un, so ns Je nom urù{ 1 Je de VEnnÈs. lei tout est h la fois aEèien et nouveau. Son nom figure déjà dans t ltinéraù'IJ d' Antonin du III' siècle. Son Cotl\ent de chanoines réguliers de saint Augustin, soit la Prévôté de Sa;nt Gilles de Verrès, remonte au X° siècle, ·et ce qu'on y appelle fa Tour rie Verrès, et que vos yeux ap,Tço:vent couronnant la mon:agne de rochers qui domine ce bou rg, n· est que l'ensemb1e des restes gr<:tLdioses de l'admirable chàieau qu 'Ebal de Chailant y fit construire ·12

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