BASA

- 188 - d'Arnad travaille en vain à rendre à la culture, s'Ikmn6e et désolée qu 'elle est, c7iaque année, par le_;; Ionents qui se répandent sur elle, dans les temps de pLie ou d"ou ra– gan. Les villages m ~mes ne sont pas louj ou r.;; en sûreté contre leur irrup tion, et parfois sub itement pend<lnt 11 n:üt des maisons sont renver:iées, détru tes, et les corps de ceux. qui les hab itaient ernporiés et brisés, gisan t su r un point et sur l'aulre de celte plage, appelée bs g!airs d' Arnad. Ainsi es t-il arrivé la nuit du 10 septembre 18 iJ 7, o \e hameau, dit la ville, fut ravage el. perd:t de 25 a 30 per;;onnes. Ilà'.ons-no:ls donc d'atteindre aux lim:tes de– cette commune, où je m' imaginais rencontrer les ve.,ti ge11 d'une ancienne léprJs;'rie, dans les masures qni se voient. à l'extrémité de la prairie, à un petit trajet au nord-o tiest de la route nationale. D'où peut en effe t veni r le nom de maladùJre que por te ce mas ou local du terri ~oire d'Arnad, comme me I' apprennfnt soit le cadastre de cette commune, soit un état de la paroisse de Fa rd , dressé en 1786, Pl ~on5ené dans les arch iYes de l'évêché ? Mais je n'ai rien: su découv rir qui me l'explique et me confirme dans l'opi– nion que j'avais c0nç.ue en lisant cette dénomination mala– dière : aussi je ne m'y al'l'ète pas.. N'oublions pas cepen– dant qu'Arnad possédait dans son sein plus que l'équiva/enÇ âun hôpiiJl en permanence. Poar sauvegarder l'as&istance'. d~s pauvres et les droits de l'hospiialité, la Providence

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