BASA
-· 190 - cette traditîon. La petite distance est franchie ; JC m'arrèCe tout court sur ce carre rour en miniature, d'où part: 1 cr le pont de pierre si étroit, so<.1tenu au milieu de la riviè– re par un seul pilier tranchant 1 que toutes les inondations <lérnstatrices ont respecté depuis son ancienne constrnction; ce pont conduit aux usines et sur le territoire d'JJône ; 2° en face, la nournlle roule qui continue fièrement sur.. la mème ligne, se mo<p1ant d<'~ murmures de la Doire, à laquelle elle dii;pute le terrain qu'elle occupe, jusqu 'à ce· qu 'elle s'ouvre un lar~e pas~age dans les racines, dirai-je;. de la vieille roche qu'elle con tourne it sa base, par où elle peut se rire de toutes les bouches à feu du terrible· fort de Bard ; 3° à gauche, le chemin qui sert de point d' union avec la route andenne où se trouvent les m.1isons du petit faubourg connu sous le nom de Jacquemet. Je le suis ,. et jetant un regard sur l'ancien corps de garde où étaient les portes qui fermaient l'entree occidentale de Bard, j'avance du côté opposé en montant presque insensiblement. Voici enfin le bourg de Bard, comme hissé du sud-ouest au nord– est, dans l'entaille qui sépare la montagne de roche vive qui le surplombe d'arec le promontoire éminent sur lequel s'élevait l'ancien château de Bard, remplacé pat' le fort démoli au commencrrnent de ce siècle, et recons– truit sur un plus large emplacement en 1 1 8 31 . Avant de, m'engager dans ce bourg, de l'éminem:e où j'étais élevé:
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