BASA

- 191 -- de W mt'lrcs environ au-dessus de la nouvelfe route, je flemandais où était ce réservoir d'eau regardé comme un go utTrc sans fonds, où roulèrent et périrent tant de soldats qu'on arait pou ss3s dP, ce côté-là pour escalader la citadelle, et qu 'on désignait communément dans le pays d'Aoste sous le nom de la goille de Bflrd. Voyez, m'est– il répondu, ce pont par où la route actuelle change sa direction en joignant et côtoyant ce rempart sans pareil. C'est là le relai où la Doire venait faire reposer ses ondes fatiguées, comme si elles avaient eu be~oin de forces nouvell 11 s pour se donner une issue au fond de ces mon– tagnes et sortir de la vallée. Aujourd'hui cc réservoir a. disparu, et la place qu 'il occupait est presque entièrement à sec. Mais pourquoi mets-je tant de lenteur à porter mes pas 8 ur cette Voie Consulaire que tant de générations ont par– courue depuis sa pénible construction à une époque si reculée ? Est-ce que mon imagination, frappée des maux incalculable!' qu 'ont dù faire dans notre vallée d'Aoste les hordes des anciens Lombards, des Huns., des troupes d'At- tila, etc, croirait en rencontrer encore quelques bandes dans ce défilé de Bard ? Ils sont bien loin ces temps désastreux.. Avançons donc. Quelle raide et pitoyable rne, s'écriait gravement mon cicerone, avaient à gravir ici les animaux de voiturage, depuis le palais du Comte,

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