BASA

- 198 - tiles meurtriers. On en voit des traces sur les murs déjlt Si le 1·oya'\8Ul" q 1i ve;.1t s'ardler et découcher à Dard y tro Jve hô '.e: :e ·ie et rPstan ran s, où rien ne lui manque– ra, le p213rin et l'indigent n'y retrouvent pl us, comme autrefois, des maisons éle vées et entretenues pour les rece– voir et les héberger. J'ai dit, des maisons; car Bard en avait deux pour CJt exercice de !'hospitalité : l'hôpital Jordanis et l'a.utre plus ancien des chevaliers de saint Jean tle Jérusalem. 1. Hô PITAL J ORDANIS . Les trois Mres, rév. Pierre (cha– noi ne d' Ivrée, et curé-p!ebain de Settimo-Vittone), Domi – nique et Jacquemin de la noble maison de Jordanis du Bonrg de Bard, avaient en 1385, fondé et doté un bénéfice ecclés;astiquè dans leur église sous le lil re d;i rectorie ou cliapelle de S.inte-Croiœ. Trois autres frères de la même fam lie fond~rP nl, au commencement du XV' siècle suivant, un hôp ital et lui assign ~rent une maison meublée avec des biens et revrnus suffisan ts pour wn entretien. Cette fonda– tion et sa c: a:e son t constatees par l'acte de visite de M. l'Arclùliacre Pierre de Gil:aren, du 1 11> julllet 1 43 6. On y lit : « Idem ArchiJiaconus visitwit ecclesiam pxroc/1i:lle:1i sancte illav dalcne Bardi, et /i:-spiltile novitm (lm:latum per Don1i1i:)S de !ordrmis. » Je t.ro :ive heureusement dans les archives àe la chancellerie épiscopale une !euille de papier

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