BASA
- 204 - suivant). Mais qui nous révèlera queJg autres droits, cens 7 propriétés, redevances ou avofrs, de nïmportc quelle espèce, les Clm·alie rs de S. Jean de .Térnsalem possédaient dan& celle localité, au milieu du XVII siècle? La chapelle ama-t-elle été le seul bien qui leur res tait à Bard, lorsque le tout fut vendu au Pré,ôt de Mont Joux en 1654, Oll lorsqu'il passa, en 17&2, a l'hôpital Mauri– cien d'Aoste ? Et d'où lui seraient venus les neuf francs: d'honumires fixés pour les trois messes qui devaient y être célébrées tous les ans? Ne serait-ce fa que le produit des oblations qui se seront faites dans le tronc de la e:.a– pelle? Depuis combien cl 'années cléja plus tôt cet hôp ital an– cien a-t-il été abandonné? Depuis quand au moins est-it tombé en ruines, au point de n'en point avoir aujourd 'hui de traces Ji xes el déterminées? Que de questions je me· propose a réso udre? et je n'ai qu ' un mot pour trancher la; difficulté. C'est le mot latin nescio,. je n'en snis rien.. Du' moins examinons l'endroit de Bard, où cet hùpi tal a été· leur chef. Raymond du Puy succéda dés iH.8 à Géra rd, et il est regardé Gomme le pre11!ier Gr ::nd-Maître de !'Onlrn. Jusques là les Hospitaliers n';.( vaieu t pas eu de règle li \ e:. Raymond leur en donna un e, et trouvan t que les revenus. de son hôpital surpassaient de beaucoup les besoins des pé· lerins et des malades confiés à ses soins, . il crut qu'i l ne· pouvait pas en faire un 1lleilleur usage que tl'employer lt;·
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