BASA
- 205 - érigr . .\'a1fez pas le chercher au sein de la bourgade. Oh . abnèg<tt'.on pi"s qne S!irpr~ n::tnie et h~roiq1ie 1 Les cbe\'aliers de ~,'.;ùt-.Ji<an de Jùrn rJ::dc;a ne c::oisissaient pas, pour leurs <;tdi ii s~ements, le site le p!us agreahle, ni la place la plu s commode, mais le J: eu le plus prop '.ce au but de leur iiu titut, qui r.tait de défendre les pèlerins contre tout danger dans leur roule el de leur donner appu i, refu ge et secours. Sortons donc du bourg de Bard , et dépassant le plaleau où , à :a droite de l'Eglise et en face du palais d ~i 3én i ~ cle \ cnu le palais communal, aboutit le chemin qui condui t au bas-fort et de là par diver5 circuits jus- surplus à la défense d_e la Terre-Sainle, et il offri t ses se r– vices, ainsi qne ceux de ses Jfo, pitaliers, au roi de .lé rusa lem. Parmi ces religieux, il y avail des clercs et ues Ia:iques; il fut onlonué que les clercs n'aura ient d'a utres fonct ions que t:e iles de chapelains, pour réciter l'OJfü;e el assister les malades. Quau t au x laïqnes, ceux. qni étaien t nob les deva ien l porter Je:; armes pou r la déf"o\ nse de la Foi et la pro tection des pèli:> ri ils sur lt> s rou tes; t.:eux q1ti n'étai ent pa s nou les devaien t po rter les armes sous le nom de Frère s Servans. Le Pape ap prnuva le ton t, et il ordon na que cette nouve lle mi lice aurait pour ét:.rnu ard à la guerre une croix blanche à huit poirites sur un /ond rouue. C'éta it le symbole LJ U' ils avaient pris dès 1104 en fa isaa l leur qnal rième vœu. Raymond, touj ou rs ac tif, ne cessa toute sa vie, de combattre les infi– dè les, el de soutenir le trône chancelanl du roi de Jérusa– lem. l i mouru t en 1160, après avoir gouverné et en richi son Ordr e peHdant 42 ans.
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