BASA

- 201 - fes eaux de la Do:re jns: ;u'~t la raci r e de la mon tag!le,. ftr cliemi n a dù c~:ai;ge r sa di :'eciion, de maniè:·e à former presq ue un angle droit avec la li .;i;ne sui•:'.e jusqu'alors. Car dùgagé qu'il rut, à. deux cent mètres de nard, de l'i1:11n.ense com· sur lequel trône le fo rt, et qu'il avait à sa droite, le clicmin voit à une bien gr.; nde profo::deur au-des– wus de 1ui la Doire, el sur le müne niveau la plai ne spac:eu– se qui l'avo·sine. Faisant alors une petite courbe comme pour se cache;· au rdieu des rocs qu' il doit passer, il arrive rn :' "rpcnt;1:1t tan\ soit peu à. ce point où la côte scabreu– se, ren Jl. ~e par u;te avalanclle de pierres, le r«mère su r le bord de la pente d'où s'aperçoit l'espèc~ de précipice q.1i lui barre le passage et l'obl ige à faire demi-voile face a ga uche . Mais une fois let limite atteinte, la roche se re– dresse ici verticalement toute d'une pièce, et le menace de to ut le poids de sa prodigieuse hauteur: aussi s'échappe- t-il de .su[te, el il s'éloigne d'autant sur le côté oblique opposé, ponr reprendre sa course direr.te vers Donnas. Quelque courte que soit la distance du bourg de Donnas au bourg de Dard, puisqur, M. Aubert la restreint à un kilomètre, rien ne saura:t paraître plus !on; ni plus tr:ste au Yoyageur èlrange1·, que cc passage si ab ruple, si dése rt, et si favo– rable au malfaiteur qui voudrait le détrousser. All ez et re– venez par ce chemin, assme:t.··'.'Ous en par ' 'ous-rnême, si vous le voulez, il est une situation d'où l'on peut voir

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