BASA

- ~08 - d' un bout a l'autre ceux qui font celte' route, sans exce~· tion de l'angle qui s'enfonce' dans fa montagr.e. Ce si te, if faut l'avouer, est le plus difficile, il a qu elque chose de terrifiant.. Or, c'est là précisément que les bons che-valiers de St-Jean de Jérusalem ont implanté lem habitation.. C'est là en effet que vous trouvez la chapelle de S. Jean Bap~ liste, aujourd'hui à moitié découverte, et à quelques pas' d'elle au-dessous du chemin qnelques pans de mur, restes de masures de leur ancienne maison, qui assurémen t n'é tait pas éloignée de leur chapelle. Des fenêtres de cet hôpital, la lampe qui l'éclairait servait de phare aux passants que la nuit surprenait par ta dans un voyage. Grand Dieu ! quel dévouement admirable que celui de ces nobles cheva– liers qu i vinrent se construire dans ce local des domiciles· qu'ils habitaient, pour assister et loger les pélerins et les pauvres voyageurs! Ce prodige s'es t fait, et pendant de longues années; le nom de St-Jean, que ce local et la plaine au-dessous portent encore aujourd 'hui, en est un monument plus expressif que les restes de la chapelle et les chartes qui nous en parlent. Peut-être cette plaine, présentement cultivée et garantie contre les incursions de la Doire par la route nouvelle qui l'a resserrée dans son lit au pied de la mon:agne opposée, anra-t-elle été soustraite, en gramle partie au moins, à la même Doire par ces che-