BASA
- 216 - mcnl en mien' pour la par:ie mérid ionale au moins, et si M. A ü~ .bert repassait à Donnas, personne ne reconnaîtrait le tableau ·qu'il nou s a laissé dans son premier passage . Mais avant 1860 ,lc voisinage de la Doire n'était pas trop agréable, et surtou t, quand les eau' enfl ees par des pluies torrentiel– les, venaient obstruer le canal d'écoulement, des eaux de la bourgade, et faisaient refluer celles·ci, rr,montant avec e!les jusques Yers rextrémité occidentale. Elles remplissaient alors les raves r t les vides so uterrains, elles entraient jusques dans lûs hou tiques el les appartemen ts du rez-terre, pour y laisser, en se retirant, quelques décimètres d' un limon glnanl et infect. Heureux les habi tants qnand la Doire ne menaçait pas de déborder el de déverser au milieu des maisons (11) ! Ce qui mettait sur le front de Donnas l'espèce d'auréole qu'il .a\·ail, croyez-le, c'etaienl, avec la douceur, si vous le vou lez, (1) Le dimanche t8 octobre i 846 donne 111i se ul le ré:;nmé des transes que la furenr de la Doire causailquelqu efois aux bourgeois de Donnas. Dès le ma lin déjà, l'eau, qui coulait cla ns la grande rue, s'é leva it clans la partie la plus ba sse à un mètre, la plnie r:on tinuait à lomber; quelques familles pen– sa ient à déménager: la population de la partie supérie ure était rénni e dans la chape ll e de S. Ours, ell e vaquai t à la priP.re; l'inqui élatle régnüi l partout. Les jardins avaient été en– vahis et èmportés à moitié, et l'on s';:iltencl ait à voir bi entôt cette masse Ll'eau aller enfoncer les flan cs des mai sons aLlja– centes. Vers les neuf heures, des cri s de joie se font t:>nten– d1"i, le Te Deum se chante à la chapelle: le ponl s' était rom-
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