BASA

- 2fT- d'e son climat, qui fait de Donnas la Nice du Duché d'Aoste~, où la neige ne s'arrête presque pas, et où bir.n courtes sont les rigueurs de l'hiver, c'étaient, dis-je, les mérites · ~t la probité de ses habitants. Or la probité est d'autant plus solide et plus manifeste que la foi sur laquelle elle repose est plus vive. Je n'ai pas besoin de dire que telle fut toujours celle du peuple de Donnas. La 1rivacité de sa foi ,. son amour, son respect, son attachement pour la religion sont si connus de tous, que. dans ces tri stes temps où la révolution et le, jacobin isme français, . pu, et ff avait ouvert un libre passage; à l'eau et uux arbres · 111'elJe entrainait. Les maisons du bonrg sont en sûreté, mai s · l'impétuosité du cours de l'eau, à celle rnpLure du pont, va 3nfoncer la barrière dite du Ruas, et les campagnes de la plaine de Donnas sonl ravagées et d1:rngées en lit de la rivi ère. Bien des années s'écoulèrent, avant qu'on réussit à la res- · ;errer et à lui opposer de nouvtll es et solides digues. On y a depuis travaillé à diverses reprists, mais la barriè- 1·e qu'on construit présentement dépasse tout ce qu'on a fait. 3L par les s<rn1mes q.u'on y dépense , et par sa longueur, , et, . rn le croit aussi, par sa solidité. Le pont fut reconstruit, ~ t l'on profita de la leçon en laissant, d'une arche à l'autre, un plus grand es pa ce sa ns entrave et sans embarras,,, ifin que rien ne s'oppose au passage des eaux tt de ce 1u'elles charrient. Jusqu'en i83t:l, de mémoire d'homma rnrnoin s, le pont de Donnas à Vert était placé au sommet.. iu Bourg acôté de la porte de la chapelle St-Ours.