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- 2f9 q-ue ce p~up 1 e est esclave du prêtre, que son curé le 1 fanat ise. Misérable subterfuge! Le zèle du prèl re, le zèle' du fidèle, qui écoute son curé, est l' ennemi des excès. Toul en prôchant, après les apô tres, qu'il faut obéir à J)ieu plutôt qu'aux hommes, qu 'il faut, sur les traces des martyrs, tout souffrir, la mort mème la plus cruelle, plu– tôt que de renier ou trahir sa foi, le curé recommande sans cesse à ses p:iroissiens la mocL~ration, la patience, et l'amour des ennemis, et touj ours il se jelera entre le fanatique, s'il s'en rencontre un, et sa victime, pour calmer l'un. et délivrer l'autre. Que signifie du reste cet usage si antique d'aller pro– cessionellement, en si grantl nombre, avec tant de piété Yénérer les reliques de Saint Grat à Aoste, usage dont on ne veut point se dépa:·!ir, malgré toutes les difficn ltes qu'on lui oppose ? Que· signifie celle constance à recueillir et à distribuer annu ellemen t, aux fèles de la Pentecôte, les offrandes. fai te:S au prnfit des pannes, selon les statuts de l'ancienne confrérie du Saint-Esprit, quoique ses fonds aient été depuis cent et cinq ans, appliqués à une autre œuvre pie ? Où sont les paroisses qui ont conservé avec tant de soin de tels usages, par pure spontanéité ? Que signifiait enfin, ajouterai-je celte triple société de douze chefs de famille chacune, en l'honneur des troi..; rois-mages , o t tous, un flambeau allumé à la main, entouraient dans l'église-