BASA
- 220 - Je catafatqne la veille de !'Epiphanie, assislant au serviœ religieux. qu'ils faisaient ceJébrer pour les défunts a\'CO· quelques autres messes encore ? Jls se réuni ssaient ensuite· pour le repas, où tout était réglé , à l'instar des anciennes. agapes ou des réfec toires qui se léguaient dans les chapi-– tres des cathédi·ales et des coll ég ales. Oui, je le répète-– rai mille fois, le flambeau de la foi callwlique a touj ours brillé avec splendeur à Donnas. Et dans ces derniers; temps, que l'hérésie a dis1'éminé partout ses émissaires., aucun n'a osé encore s'y arrêter, grâce à l'hoiTCur qu 'é-– prouve son pe·uplt> pour les ennemis.de la foi (1). Pu isse t.,.eJle couler avec son sang dans les Yeines de la généra- (l) Un j.our de fête, vers une heure de relevée, cert<:1in co l– pot'leur étalait quelques livres sur la place commune à côté de la grande route, il y a de 20 à 25 ans. Un jeune homrne · s'approche el, ouvrant un de ses livre~ il n~ connaît ce qu' il est et dit à haute voix: c'est de la marchandise protestante;. on s'attroupe curieusement, une altercation s'engage entre le– jeune homme et le colporteur, quand voici arriver quel– qu'un qui demande avec autori té à l' étranger: Qui vous a:. p1trmis de venir planter ici votre boutique ? Vous n'avez qu'à plier bagage et à vous retirer de suite, et ne venez plus ; s.usciter des chicanes par ici. Ce quelqu'un était M. le Syuùic, il fut obéi. Dieu le · récompensera d'une si louable conduite. Lui seul conn~it. l 'étend.ue du bien qu'il a produit. Cet homme vit encore:: ah l qu'il vive, qu'il v.i ve heureux.!
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