BASA

- 23~ - ~ 'J:làlion romaine avait refroidi ce mouvement de charité~ '« les Salasses n'étaient plus libres, ni maîtres chez Bux. « Mais le christianisme l'a renouvelé, élargi et ennobli, au '<< point que l'on peut dire que les premiers chrétiens du. « Val d'Aüste ont non seulement imité c~ux des premiers « siècles, mais encore les Salasses leurs ancètres, qui se « distinguaient à l'égard des étrangers, des malheureux et « des disgraciés de la fortune par des actes du plus cha– « ritable dévouement, auquel il ne manquait que la « sanction du christianisme. L'archidiacre S. Bernard de « Menthon arbora de noureau le drapeau de la charité « sur les passages des monts les plus élevés; et dès lors « les valdôtains se sont concertés ponr le dresser de dis– « lance en di stance sur divers points de leurs habitations. « Telle est Jonc l'origine, et je dirai la source mère de « la charité qui est une marque distinctive des populations « chez lesquell es la foi est toujours vivace, et qui sont • toujours disposées à la défendre au prix de leur sang. • Je ne pu is donc voas renseigner sur celle fondation « primitive qne par ces réflexions . . Je vais passer à ce • qui concerne cet établissement depui s que la commune « l'a remis à nos pères, à l'époque de la création de nos • cou\ents dans le val d'Aoste. « L'établissement des lUL PP. Capucins dans le Duché « d'A os le eut uu grand relenlis:,emenL dans la Vallée. Les

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=