BASA

- 2'.H - « ge1 que le R. P. gard ien d·) Ch;itillon fnurni r:ti! chaw(!· cc année un prédicateu r pour le carême, lequel occuperait cc cet hospice de Donnas, auquel on se contenta de laisser· « le nom d'hospice des Capucin3. Ce qui fut acco rd(~, con– c< venu et arrèté par un acte obliga toire de part et d'autre cc en 1629. Cependant la prise de possession n' eut li eu, cc comme à Chatillon qu'en 16 3::>, à cause de l'épidémi e cc qui ravagea et désola tout le Duché. Alors l'hospice cc devint un véritable Lazaret. Ce fut le Hévétend père cc frimée de Lyon, ga rdien du cou' ent d'Aoste, chargé de « di riger la fondation de celui de Chatillon, qu i souscri vit « l'acte fait avec la commune de Donnas, acceptan t a1 cc nom de l'ordre, à titre d'Uospice, po ur y dépo er les c< aumônes recuei ll ies dans les paroisses circo :voisines, « pour l'asile des quèteurs, et enfin pour l'habitation du « prédicateur du Carème et pou r "on compagnon ('1), se- (1) << Il est à rem:.irquer qne J e tout temps avant la révo– « lution t.lu dernier siècle, Lons nos prét.lie<Jlc11rs de c:.irè111e « se faisaient accompa gner d'un fr ère co11v e1·s, po:1r les SL~ rvir « durant toutes leurs station s. lis ne vivaien t point chez les u curés, ni chez des particuliers. Les frè res faisaie11t leur u ménage. Da11 s les loc:.i lités où il n' y av:.iit pas de 111C1iso11 (( à leur disposition, les syndi cs leu r louai en t des :.ippaite– « rn ents co nvenables pendant la durée de leur séjour, et " leur fai sêlient fournir tous les al imen ts nécessa ires à leur u entretien. Cette ùécision avait été pi ise Jans plusi e ur~

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