BASA

- ;?38 - ·« un décret, daté de Saint Cloud,, par lequel il dr'•cfarait'. << que tous les établissements, appartenant à la Nation, <c qui n'arni ent pas été aliénés à titre onéreux devenaient <c propriétés de l'empire et devaient être regardés comme <c domaine du génie militaire. Par ce décret l'l!ospice de · « Donnas comme le couvent de Chatillon fut considt\ré « comme une caserne. Mais la commune, tenant à le con-– << server, imita la municipalité de Chatillon, elle dressa une cc supplique à !'Empereur, dans laquelle elle exprimait le « désir d'en faire un etablissement d'ecole, ce qui rnan– fl quait à cette époque. Le Préfet d'Ivrée appuya cette <c demande de son autorité, et le Conseil fut exaucé. c< Après la restauration des PP. Capucins à Chatillon, en « septembre 181 7, le Conseil communal de Donnas déci– << da aussi, de son côté, de rendre son hospice aux pères, <c et voulut au ssi les réintégrer à son tour. Les religieux cc étaient peu nombreux alors; on ne comptait que qLtel– « ques pères qui ava ient échappé des mains des révolu– cc tionnai res. Il fallut attendre qu' ils se fussent recrutés . « Au bont de trois ans, en 1820, le rév. Père Zozime <c de Thonon, acquiesçant à la demande de !'Administra– « lion se rendit à Donnas et accepta l'hospice aux mêmes « conditions de ·1629. :\fais il ne s'engagea pas à prè– « cher le carème tous les ans, à cause de la pénurie. -

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