BASA

- 241 lbre des bénéfices qui dépendent de la p1·évô té et maiso11 religieuse du Grand-St-Bernard que cette bulle du '18 juin 1177 regarde uniquemen t, et Sai nt Pierre est l~ seul titulaire qui lui soit attribué. Quels changements, me dis– .je, se sont opérés à Donnas dans cet intervalle en moins •de quatorze mois ? Qu'es t-ce qùi a pu faire céder au Mont-Joux, celle église paroissiale ? Je n'ai pour me diri– ·ger, au milieu des ténèbres qui m'enveloppent, qu'une 'Vieille tradition, confirmée par un état de cette paroisse «écrit ve rs 1780 par son curé Vénériaz Humbert, et con– se rvé dans les archives du bénéfice cure. Elle apprend qu 'après le cataclysme qui précipita de la montagne cette ·quantité de pierres et de gravier qui couvrit le bas de la. côte, et ensevelit ou renversa sous ses décombres le chef– lieu de Donnas avec l'église et les maisons, au nord de 1a route ancienne, à quelques cent mètres au couchant du village actuel de Treb y, les fonctions paroissiales du culte :se firent dans l'église d'un corps religieux, qui se trouvait plus au levant. Elle n'avait pas eté endommagée par ce terrible éboulement qui ne s'é tait pas étendu jusques-là. Je n'en sais pas le pourquoi , le vulgaire appelle commu– nément du nom de Templiers les familles reli gieuses qui ont eu anciennement des maisons dans ce diocèse, et dont -0n ne connaît. pas l'histoire, quoique M. le chevalier Gal

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=