BASA
25f - m:'"a r1prendra depuis quand et pour qu el motif l'hôpitar dè:· Donnas a été cédé par la Commune, si c'est elle qui lui; a donné nais3ance, à la Collégiale de Saint-Ours d'Aoste, . plutùt qu'à toute autre corporation religieuse? D'où vient qu'il n'aurait pas {~té co:ilié aux. chanoines réguliers du Grand -St-Bernard , qui déjà avaien t l'église paroissiale de ce tt e commune dès ,11'77 ? C'est là pour moi une é ~i igme i11so!:1ble. Aurait-il été tout d'abord érigé en bénéfice ecclésiastique régulier de la dite Collégiale, où la vie réguliere exista drpuis son introduction en 1 1 1 133, jusqu'à sa sécu larisation vers 16 4,4.. ? Le premier acte public où je vois nommer· un ecclésiastique qui en soit investi à titre de prébende est de 1 29 '7. Cette charte se trouve dans les archives de l'évèché et cite comme témoins rév. Vuillelme, cure de Donna s, rév. P:erre de Lalays recteur de l'hôp ital et rév. Constancius prebendarius du mème · hôpital. Cette différence de personnes entre le recteur et le bénéfieier me fait connaître que le titulaire de ce béné– fice n'était pas tenu à la résidence personnelle, ni à. go uverner l'hôpital par lui-mème, mais qu'il lui était loisible de le fai1e administrer par une personne de sa confiance, ou peut-ètre par des frères convers. Ce Pierre de Lalays n.'était ni ecclésiastique ni non plus le premier fondateur de !'établiss!:lm;mt, mais tout simplement un bienfaiteu r, qui en 12'70 donna à l'hôpital de Donnas, sous la r~gie , y
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