BASA

- n -- {)u '"est-ce que cette force mystérieuse et invin:..· eilile qui pousse le vieillard vers la tombe, si 00' :m'est la puissance divine évidemment manifestée ?' C'est pourquoi l'homme sent le Lesoin. de chercher'– J!a Divinité, surtout quand il voit que tout est impniissant à lui conserver la vie. Le néant lui fait plus hor– Feur que jamais. Il lève donc vers Dfouses regards' repentants et implore le baiser de réconcilia tion~. Les rayons de la vérité et de la s::igesse brillCï. t de plus en plus, à mesure que le brouillard des passions ; humaines se dissipe. Alors la vertu se· fait désirer: comine l'unique bien solide; et la seule consolation; <ifUÏ reste à l'homme, c'est la pensée de fa mfaétl~ · corde de Dieu et de la. bienheureuse immortalité~ Alors le cœur de l'homme; fatigué de se voir solliciter par des chimères dont il a. mille fois expérimenté le vide et la tromperie, s'écoute lui– mèrne,. comprend le langage que Dieu lui adresse par ses créatures,, voit que tout atteint son bonheu i:ci:-bas, excepté l'homme qui désire le bonheur avec pfos d'ardeur que les êtres dépourvus de raison, et reconnaît enfin de la manière la plus certaine que le Bien infini peut seul lP rassasier. Ai:isi to.it répond au cantique de l'âme, parce qu'elle e~t nata– nellemen t chrétienne.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=