BASA

- 63 ~e ce fait ab~mdent. Mais les chanoine:> fai saierH-iis 1rofession so'.en ~ell e des trois yœux de pauvreté, de ha s'.elé et d'obéis.>ance? C'est ce qu'il est impossible de lécider. A bordons no·re sujet. On sait que sain t Eusèbe, évêque de Vèrceil; fut ie wemi er en Occiden t qui jeta les fondenients de la vie :ommure au sein du clergé. Le diocèse d'Aos te ayant :té détaché de cel ui de Verceil par son successeur saint ~imeni us : Eiislasius primus Episcopus Ecclesiae 4uyustanae q 7 J,ae olim erat diocees'is Vercellensis i qua recessit temporibus sancti Limen ii !1 }, rien de Jl us pl'obable qu'au quatrième siècle les é\'êques d'Aoste aient mporté l' usage de l'Cglise de Verceil, qu'ils nient uni les prat:- 1ues de l'état religieux aux fonctions du sacerdoce et 1u'ils a:c nt prescrit ce tte loi au clergé de leur vilb :piscopale. La 1\,nsformation du clergé séculi er en clergé régulier [Ue nous voyons s'opérer, aux sièc'.es sui vants, dans les :glises de la chrétienté, confirment ces donnérs. Vers le nilieu du huitième siècle, saint Chrodegand, évêque de vletz, écrivit sa fameuse règle des chanoi nes qui s'étendit 1ientôt à une fou le d' églises de France, d'Italie et d'An– ;leterre. Uans son capitulaire ecclésiastiq ue de l'an 789, :harlemagne pose aux ministres de l'Eglise l' alternative (i ) Anciens statut s de l'Eglise de Verceil.

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