BASA

- 64 -- tlè vivr~ èn mo ines ot1 en chanoines régnlers; il ne sup :. posë pas què ies pi;èll'es puissent embrasse1• lin aufrc étal. En 816, Je CoI1èile d;Al'\.-ia-Chapel!J s'occupe; entre autres matières, éie i'01'gariisation cies comni una11tés carioniques et trace lés devoi1's de ce u"- qui èn font pat'tie. Louis-le. Dé" bonnàirè adresse ia r\ouvèlle i:ègle à tous lès 1nét1;op0Îitairis de sotl empire, èn les préssànt de la promulguer et de l<l, fa ire èxéèuter dans ieurs provinces. il leur 1-üssait un art polir prendre lès dis1)ositions vo ui ues, ap1'ès quoi ses envoyés ii'aiènt partout s'assurer qu e ses ord1·es avaie1it reÇd leur pleine exéc ilion ( 1). Cela étatlt posé, est-il admi ssible que te ciergé d'Aoste ait résisté àti"- injonctions èonciiiairès et impériàles ? On n'ignore pas què la vallée d'Aoste était enclavée dans le vaste ènipfre fondé pa1' Charlemagne. En n1 ~mè ten1ps, i'auto1'ité des Pontifes l'omàins don– nait h ces ac'.es l'appui de ieur sanction sup1'\lhle . Eu– g~ne 11 en 826, Léon IV en 853, ordonnèrent que l'on constrni sît par tout auprès des égiises, des cloîtres, des réfectoires èt at1ll'es lieux i'égulièrs pour les ecclésiastiques qui devaient y vivre en commun sous la conduite de supeneurs nommés par l'évêque. Assurément, l'Eglise d'Aoste a dû se conformer aux prescrip tions pon tificales. (i) Revue des scien ces ecclés. 1862, Essai sur la Vie commune au -sein du, Clergé.

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