BASA
·~ ~5 - 'bë fàit, la èathécli'ale a été pou1 1 rnè d' un cl oh l'e dès les temps les plus reculés. Ce serai t un erreur de croire ti u'il nè remonte qu'à l'annéë 1460~ Une foule d'ac!es pubii s établissen t l.'exis!eike d' un cloître plusieurii siècles 'avant cetté ep6qué. Citons-en quelques-uns. Dans l'acte de tlonation faite pai 1 Guillaume de Monljovet à l'église de sa in't Gill ès dé Verrès, janvier_ i OÔ 6, on lit cette èonciusion : '* Leo in vice cancellarii rogatus scripsit in die iovis in 'u augusta civitàte loco puhlico in claustro sanélè Matie et 11 sancti iohannis. 11 L'acte de vente d'un moulin faite au prix de huit livres en avril 11 4 7 termine par ces mo ts : « Acturn in aùgusta civitate loco publico in claustrum ·• sancte Ma1•ie et sancti iobanrtis. 11 Un document de l'épis– copat du bienheureux Boniface de Valperguc porte la inème conclusion : " Actum est hoc anw incarnationis domi· • nièe 1234 feria prima que fuit nono kalertdas ianuarii in • claustr'o augustensis matris Ecclesie ( 1), " Inutile rle citer d'aull 1 es c'tartes qui prouvent en Ioule evidence fexislenèe d' un cloître attenant .à la Ca.thé· draie bien antérièur à celui qui fui çonstruit en 1460. Or, le cloitre est tin indice sùr de la vie tégulière. De la; il est facile d'infé1•er que, dès les temps les plus anciens, les chanoines de la cat:iédrale connurent et prati-' què!'ent la régularite. (i) llist. patr. Monum.
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