BASA
\\oli.; constatons i(' i n'indiqu t'-l-c ll c pas que les r:· pas r ~ M prenaienl pli!s en commun , sa nl' à des jon1;,..; particu– h' rs? A partir de ceLt t• époque, ; ous rnvons les fonda– tions des réf'eélo ircs se mul liplier. Les évèqu es, les pt;éni ls, Je,; archid .acre,..; se p1aist>nl à léguer des l'onds pou1' h tenue de ces agapes fraternelles. ~lcn ionnons, en passant, les évèques G1111launrn dé la Palud, Pierre du Pal as, Nicolas II des Uersateurs. Ces réfecto ires capi tulai res trou– vent lem· explication natnrelle dans la vie comn1 une qu e pratiquaient autre!'ois les chanoines. Les repa s <'n commun ·cessèrent d'èlre qliotidi ens pour tl e\enir ·périodiques ; c'e,,;t a ux principales solen11ités qu 'il s avai ent liw1. li es l a croire qu e le chapi tre de la co\l ùgiale fono nça: il la régularité \~n mèmc temps que cel ui de la cathé– drale. Ce;u ndant les ~0 ; 1vc rJ ins Pontifes ne virent ilas sans regret lès églises s'éloi gner de la ,·ie aposlol1que 'é t communB. Les papes Al exandre II, saint Grégoire VI r, Pascal li; s'appliquèrent avec zèle à faire 1·e ,·ivrc · dans tout leur éclat les belles trnditions de !;antiquité. Le111' voix fut écoulée des évèques d'Aoste el des chanoines de la collégiale, Aveé J"approbation d'lnnocent Il, l'éYèl{UC Herbert de concert avec le prieur A.rnu!plin, rétablit en 1 1133 la di scipline réguliè1;e dans r(~glise de la collégiale. Tous les chanoines n 'e mbrn~sè1·ent pas néanmoins la nouvelle règle de Sa int-Aug u ~lin . Une liberté llai'faite leur fut lai:-;sée, ~lais les donations qui
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=