BASA

-·· 86 - d\me pièce de tefre sitüée au lieu dit [('S 1"ovines. Là fondation de cet étabiissement, qu ' un écrit du 11 août 14-25, relatif aux digues à construire sur la rive sep ten– triona1e de la Doire, attribue aux Seigneurs de Quart, i·emonte ainsi à la seconde moitié au moins d t1 XII siècle. Sàns pouvoir ici donner une date précise 1 ni même fixer une époque app1•oximative, Je ne dirai pas que, le XVIII' des calendes de mai de l'an mille, se passait un acte de reconnaissance d;un setier de blé annuel en faveur de l'ltôpital de la maladière, tel qu'il se lit dans un inventaire relié des titrea de l'Evèché d'Aoste, fol. 85. Si ce par– chemin coté n° 2206 se retrouve, on reconnaîtra, j'en suis certain, que dans cet invenla;re on a oublié les chiffl'es qui suivaient le nombre mille. Les noms des familles du not. recevant llonety et dn débiteur J. Jacques Blanc'.:el prouvent amplement qn 'un tel acte est de trois à quatre siècles plus jeune qu' on ne le dit. Ce dont on ne peut dou ter, c'est qu'aa commencement du XIII ' siècle l'hôpital des lépreu x d'Aoste était si connu et telle– ment désigné sous le nom de la rnaladière, sans autre addition. qu'on le croi .ait déjà avoir existé d'un temps plus qu 'immémorial. Deux chartes de 1221 et 1222, so ns !'Empereur Frédéric Roger, par Jean substitut de son chancelier Guidon, nous apprennent que Girodus procwrator eccles1~e de Maladeria , échangeait des pièces de bien avec

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