BASA
91 p·avait pas as3ez sur la fin du XIII ' siècle, pour subvenir aux besoins des personnes qu'elle recouvrait; et Mgr~ Nicolas de llersaloribus publ iait en 1284 un mandement pour exhorter vivement les Fidèles à venir au secours de· ce refu ge, afin, dit- il, de pouvoir nourrir les lépreux qui s'y présentaient, le1Jrosis ad earn decHnantibus, et qu 'ori ne fùt pas contraint de les renvoyer au milieu du monde, et de les faire mendier. Entr'autres dispositions, l'évéque statuait que, par les soins du recteur, il y aurait dans tous les moulins un sac, où les personnes, qui feraient moudre leur grain, déposeraient pour les recouvrés de la .Maladière la quantité de farine que leur commisération el leur piété leur inspireraient. Ces mesures s'observeront,, ajoutait le Prélat, non une année ou deux seulementv mais durant son épiscopat tout entier, quarndiu viœerit episcopus. De telles ordonnances ne furent assurément pas sans. e!Iet : de nouvelles donations . survinrent en faveur de l'hùpital des lépreux, Mti sur la grande route en dessous de l'église de saint Christophe, à deux kilomètres au sud est de la ville d'Aoste. Ses avoirs s'accrurent et augmen– tèrent jusqu 'à ce que l'esprit de pèlerinage, qui amenait tant d'étrangers à Rome par la route qui de nos Alpes. conduisait en Italie, eût fa it place à d'autres œuvres pies, et que la lèpre disparût de nos con :rées. Un inventaire
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