BASA

- 40. - fi_déFté .et- d'investir celui-ci '. du fief relatif. Le seigneur ~ugu~s. ne s'accommoda guère . de ce jugement; ob~tiné .. dans ses résolu tions, il. pria les arbitres de reve- • 1 r • nir ~ur la sentence rendue et de la n:iitiger en sa f~veuu. Les arbitres, après ri'être de nouveau con– certés, lui répondirent « qu'ils ne voyaient et qu'ils nti trouvaient rien qui dût modiUer la sentence portée'. . » Un .grand nombre de témoins furent appelés en cette circonstance : le chanoi ne de la Cathédrale, Aymon .Qes Cours, les chanoi nes de Saint-G:Jles, Jean et An– dré, Jean .prêtre soit curé de Saint-Martin d'Ayma– ville, les chevaliers Vuillerme, vidomne d'Aoste {1 ), Villencus de Bosse, Villencus Sarriod , Vuillerq1e d'Allian, Guigo de Gressan, enfin Richard et Pierre (Allian (2). A l'époque qui nous. occupe, nous ne voyons guère les causes portées devant les tribunaux. Les conflits el les controverses, qui s' élevaient entre ecclésiasli– q,1,1_es, ou entre ecclésiastiques et laïques, étaient vidés par des commissions arbitrales. C'était un usage qui portait l'empreinte de la · loi chrétienne et de la .foi bourguignonne. Heureux temps qui ne connaissaient pas les chicanes des procès et les Ien~eurs des for– malités juridiques ! Le 6 . juillet, l'archidiacre Aymon et maître Jean ,, Aponitanus furent saisis comme arbitres d'une question (1) Le vidomne d'Aoste était chargé de rendre la justice: c'était toujours un personnage important . (2) Cartulaire de l'évêché, f. X.XXI. - Hist. patr. Mon. Ch_. t.' I. 1:189.

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