BASA

4225, Vuillerme lui fit cession de tous les· droits qu'il avait sur une pièce de terre située à la ruine de Clos-neuf (1). Il paraît qu'anciennem~nt le torrent de Clos-neuf, dans une crue extraordinaire d'eau, avait fait des dégâts et semé des ruines sur son parcours. A trois kilomètres au-delà de Clos-neuf, s'élevait un clocher remarqudble, œuvre du XIII' siècle, lequel a été renversé en 1873 par un vandalisme inquali– fiable. Il surmontait jadis l'antique église de Sainle– Helène desservie par des religieux bénédictins, qui · dépendaient du prieuré de Saint-Victor de Genève. Le prieur de Sainte-Hélène avait droit de présenta– tion aux cures de Sarre el de Chesalet: Le prêtre Vuillerme était déjà chapelain de l'église de Saint– Maurice de Sarre. Le 2 4 ·novembre, ·sur la proposi– tibn de Gi. (Girod?), prieur de Sainte-Hélène, el de ses religieux, l'évêque Boniface ·, assis.té de Jordan, prieur de Saint-Ours, lui conféra la charge tl'àme·s de cette paroisse (2).· - La Collégiale continuait à être !;objet de pieuses libéralités de la part des fidèles. Cette année, Villen– cus lui .donna un muid de seigle à prendre annuel– lement sùr un champ qu'il possédait à Bosse (3). (1) Lih. Redd. Cap. Aug. f. CI. - C'est Clos-neuf, et non Clou-neuf, que doit s'écrire le nom de cette région: ruina Clausi novi. (2) Cartitlaif'e ds l'lvlchJ, f. XXX. (3) Kalend. S. Ursi, f. LXXXV.

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