BASA

- 45 ........ Le 21 mars suivant, un autre tenancier du fief de Cogne et d'Aymaville, le chevalier Vuillerme d'Al– lian, fil le même aveu à l'évêquè Boniface, et en obtint, après lui avoir fait hommage de fidélité, l'in– féodation des mêmes biens qu'il avait jadis accensés , . . de l'Eglise d'lvrée. Fut réservée en fa\'eur de là mense la prestation de cinq sols de plaît et de cinq sols de servis annuel. Voici les noms <les personna– ges qui assist èrent à ce second acte : Aymon de Sainf– Etienne el Bernard Sarriod, chanoines de ln Cathédralll, Gontier el Michel, chanoines de la Collégiale, Pierre, chapelain de Saint-Jean, Vuillerme de Gressan vidomne, son fils Pierre, les chevaliers Enrard de Gressan, et ses neveux Guigo et Raymond (1). Vers la même époque, Pierre et Cécile sa femnie reconnurent aussi que les bi_ens qu'ils tenaient en fief au~dessus du Ponde! étaient devenus la propriété de l'Eglise d'Aos te . L'évêque les leur inféoda de nouveau, moyennant trois sols de plaît et un sol de senis an– nuel. Le chanoine de la Collégiale Baudùuin, Aymon, curé de Cogne, et son chapelain Gontier, le vidomne Vuillerme, le chevalier Eurard de Gressan furent pré– sents à cette reconnaissance (2). Nous voyons stipulée dans ·ces trois actes ~ne re– devance bien mesquine en proportion des vastes fiefs laissés a·ux trois tenanciers . C'était le système de l'époque et une preuve du désintéressement de nos (1) Cartulaire de l'évlcM, f. KXVII. (2) Id.

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